MARSEILLE A PROFITÉ DE L’ABSENCE DE DEMBÉLÉ ET NEVES, SELON UNE LÉGENDE DU PSG
Le dernier revers du Paris Saint-Germain lors du Classique a laissé les supporters et les observateurs débattre sur la manière dont les champions de France ont pu se faire surprendre par leur rival historique. L’Olympique de Marseille a obtenu une victoire méritée, profitant d’un PSG diminué, et selon une légende du club parisien, l’absence d’Ousmane Dembélé et de João Neves a été le facteur décisif qui a fait basculer la rencontre.
La confrontation au Stade Vélodrome avait tout pour enflammer les passions, et même avant le coup d’envoi, l’ambiance s’annonçait électrique. Le Classique n’a jamais besoin de prétextes supplémentaires, mais cette fois-ci, toute la préparation était dominée par les discussions autour des blessés parisiens. Dembélé, l’un des attaquants les plus percutants du club, était écarté en raison d’une blessure aux ischio-jambiers, tandis que le jeune milieu João Neves, tout comme Désiré Doué, manquait également à l’appel. Ce vide dans l’effectif allait forcément mettre à l’épreuve la profondeur et la capacité d’adaptation du PSG.
Marseille a su en profiter dès les premières minutes. Leur pressing était incisif, leurs transitions au milieu fluides, et leurs ailiers ont trouvé davantage d’espaces face à une défense parisienne privée du danger constant que représente Dembélé en contre-attaque. Pour l’OM, ce succès a dépassé l’aspect tactique : c’était un coup psychologique. Le public du Vélodrome a senti la fragilité parisienne et les joueurs en ont fait une source de motivation supplémentaire.
À l’issue de la rencontre, la légende du PSG Pauleta n’a pas mâché ses mots : « On ne peut pas sous-estimer l’importance de joueurs comme Dembélé et Neves. Marseille a été intelligent : ils ont pressé fort le milieu et exploité les espaces que Paris ne pouvait pas couvrir. C’était évident qu’ils ont profité de la situation. Sans eux, l’équipe manquait d’équilibre et d’explosivité. C’est la réalité du football de haut niveau. »
Ses propos ont fait écho aux sentiments des supporters, témoins d’une équipe incapable d’imposer son jeu dans les moments clés. Le PSG s’est procuré des occasions, mais l’efficacité n’était pas au rendez-vous. Le rythme des transitions était plus lent, les passes manquaient de précision, et la capacité à étirer le bloc marseillais sur les côtés faisait défaut. Habituellement, la vitesse et les dribbles de Dembélé créent de l’incertitude et forcent les défenses adverses à se réorganiser. Sans lui, Marseille a pu défendre avec beaucoup plus de sérénité.
De la même manière, l’absence de Neves a privé le PSG d’un élément essentiel au cœur du jeu. Réputé pour son pressing, sa sérénité et son intelligence tactique, le jeune portugais s’était rapidement imposé comme une pièce maîtresse. Privé de son influence, le milieu parisien a laissé trop d’espaces, ce qui a permis aux Marseillais de dicter le tempo et de multiplier les phases de domination.
L’OM a fait preuve d’une discipline remarquable en exploitant chaque faille. Son attaque a su profiter du manque de fluidité adverse, en pressant haut et en provoquant des erreurs. Dans les trente derniers mètres, les Olympiens se sont montrés cliniques, transformant leurs occasions en buts. Le résultat n’a pas seulement récompensé leur performance, il a aussi mis en lumière la dépendance du PSG envers certains joueurs clés.
Pour Pauleta, la leçon est claire : « Paris doit avoir de la profondeur et de l’adaptabilité. Les blessures font partie d’une longue saison, mais les grandes équipes trouvent toujours le moyen de gagner malgré l’absence de leurs stars. Cette fois-ci, Marseille nous a punis, et c’est un avertissement : la Ligue 1 ne sera pas offerte au PSG. »
Cette défaite est d’autant plus amère qu’elle survient face à l’éternel rival. Les supporters marseillais ont fêté ce succès comme un triomphe, conscients que battre Paris dépasse largement la simple récolte de points. Pour le PSG, c’est un rappel brutal : malgré sa puissance financière et la qualité de son effectif, les absences au mauvais moment peuvent fragiliser même la plus grande des équipes.
Avec un calendrier chargé, Luis Enrique doit désormais trouver les solutions pour compenser ces manques, réorganiser son effectif et relancer la dynamique. De son côté, Marseille cherchera à capitaliser sur cette victoire de prestige. Mais comme l’a souligné Pauleta, l’histoire de ce Classique restera marquée par ces absences qui ont changé la donne : « Marseille en a pleinement profité — et Paris en
a payé le prix. »